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Pourquoi le choix du libéralisme social éclairé ?

 

Bruckner : « La France a un prisme anti capitaliste et anti libéral qui ne manque pas de charme, car de ce fait notre pays n’est pas entièrement voué aux puissances de l’argent. Notre culture résiste à l’hégémonie de la pensée calculatrice, nous respectons d’autres règles que celles de la fortune. Le revers, c’est que le mot « libéral » est presque devenu synonyme de « fasciste » et que nous regardons le monde de l’entreprise avec suspicion. »

On entend dire ça et là que tout est la faute du libéralisme et de la mondialisation ! Mais depuis 30 ans  on pratique la social démocratie dans un monde ouvert et libéral : on joue sans connaître les règles en tirant une balle dans le pieds de notre tissu économique ! L’alternance politique en France a toujours été socialiste que ce soit par l’UMP ou le PS : étatisme, réglementation,  fiscalité excessive etc.

A noter que le FN propose la même chose le protectionnisme en plus !

 

Dans libéralisme il y  a libre : libre d’entreprendre, de créer de la richesse, de partir, de rester.

Le libéralisme existe depuis des siècles, il a des imperfections et c’est ce que nous proposons de corriger. Il n’est pas question d’un libéralisme pur et dur (ultalibéralisme et néolibéralisme) ou de « crony capitalism » (le capitalisme des copains )mais d’un libéralisme éclairé qui nous permette de nous enrichir, qui pourvoie à nos besoins fondamentaux  non par un état providence mais un état bienveillant, souple, qui nous permette de nous soigner, nous nourrir, nous protéger sans mettre en péril notre économie par des règles changeantes et contraignantes.

 

Pour se faire, il faut se tenir prêt à des réformes radicales libérales qui réduit le rôle de l’état en responsabilisant les citoyens qui deviennent acteurs de leur destin, ce qui signifie modifier considérablement nos habitudes, supprimer les droits acquis mais redonner de la dignité, une nouvelle liberté et une prospérité viable à long terme dans une mondialisation inéluctable.

 

Un libéralisme qui permette le partage des richesses au niveau de son travail et non au niveau de l’état.

 

L’équation idéale selon nous :

Fiscalité adaptée+flexi-sécurité+intéressement financier des salariés+disparition de toutes les charges sur le travail (le financement des fonds sociaux se fera parles taxes sur la consommation) = allègement des coûts des entreprises + motivation  améliorée des salariés = meilleur compétitivité  donc réduction des chômeurs donc augmentation de la consommation donc financement pérenne des fonds sociaux.

 

N’ayez pas peur du changement et de la mondialisation : choisissez le camp de ceux qui bougent et éclairez les autres.

L’Europe est notre avenir par une plus grande convergence économique : elle nous a amené paix et prospérité. Aujourd’hui en panne nous devons aussi la réformer pour l’adapter à notre modèle économique qui est différent de celui des allemands.

Nous ne pouvons pas tout accepter de l’Europe, notre souveraineté doit être prépondérante. Il faudra réduire le pouvoir de Bruxelles et le renforcer selon les domaines.

 

La sociale-démocratie, tombeau de notre nation doit disparaître maintenant avant qu’elle ne finisse par ruiner définitivement notre pays comme elle l’a fait en Grèce et en Espagne. Critiquer le socialisme  est facile mais il faut maintenant proposer l’alternative libérale et l’expliquer.

La France n’est pas un pays libéral mais elle va le devenir, il en va de notre survie.

 

REDUCTION DU CHOMAGE : COMMENT RETROUVER LE PLEIN EMPLOI ?

 

La France a fait le choix du chômage de masse, pourquoi ? Comment s’en sortir ?

 

a) une fiscalité suicidaire

                        b) un syndicalisme archaïque démagogique et contre productif

                        c) une surprotection liée au code du travail

                        d) un état qui dépense trop et taxe trop

                        e) une méconnaissance des règles du jeu du libéralisme

 

a) FISCALITE ET COMPETITIVITE

 

Alberto Alesina professeur à Harvard vient de démontrer comme il est préférable de baisser les dépenses que d’augmenter les impôts pour relancer la croissance et l’emploi.

Pas de progrès social sans croissance économique : sans création de richesse on ne peut pas financer notre système de santé, nos vacances  etc.

Un système fiscal performant doit contribuer à la croissance, donc à la création d’emploi.

Il faut donc tenir compte de la mondialisation et de la concurrence fiscale.

Il doit être juste et non confiscatoire. Il doit récompenser le travail, l’initiative et la prise de risque.

Il doit être stable et ne pas varier selon les gouvernants ou dans des tranches minces et connues.

Il ne doit pas être moralisateur en jetant à la vindicte populaire tel ou tel qui exerce son droit inaliénable de circuler.

Mathieu Laine : « Que l’on soit riche ou pauvre on ne quitte jamais son pays sans tristesse. La sécurité que l’on poursuit et la liberté que l’on espère ont cependant parfois plus de prix que ce déchirement intérieur. »

 

1er point noir : oppression fiscale.

Taxer ceux qui gagnent de l’argent les fait fuir et donc augmente la pression fiscale sur ceux qui restent.

 

2ème  point noir :

La France souffre d’une perte de compétitivité désastreuse qui se traduit par des pertes de marchés puis d’emploi car la production française supporte le poids des charges sociales (santé famille retraite). Il faut donc agir sur plusieurs fronts.

 

3ème point noir :

Les impôts sur les entreprises (hors impôt sur les sociétés) mis en place par les différents gouvernements ont été augmentés : formation, transport, fonds national de l’allocation logement etc

L’ensemble pèse 25 milliards d’euros soit 1,3 points de PIB.

L’impôt sur les sociétés représente 56 milliards soit 1,9 point de PIB.

 

Ces deux éléments font que les entreprises françaises sont très peu rentables (l’excédent brut d’exploitation des entreprises françaises est inférieur à 11 points des allemandes).

 

 

 

Solution 1 : création d’un statut général de travailleur indépendant  calquer sur celui des auto-entrepreneurs. Donc suppression intégrale de toutes les charges sociales des salariés et des entreprises.

Un plafonnement et des règles précises seront données pour éviter les abus.

Chaque travailleur devra financer sa prévoyance (chômage, décès invalidité, responsabilité civile et professionnelle) et sa retraite.

Comme un indépendant (loi Madelin) il déduira ses frais : déplacement, formation, assurances etc.

Les assurances accident du travail (décès invalidité) et santé seront à la charge de l’entreprise car c’est la seule régulation qui pousse les entreprises à augmenter la sécurité et la santé au travail.

Aucun autre prélèvement sur le travail : ce sera inscrit dans la constitution de la 6ème république.

 

Les autres cotisations seront déductibles du revenu ce qui permettra à chacun de choisir librement sa couverture assurance chômage, perte d’exploitation, complémentaire santé, retraite en plus de celle de l’entreprise.

 

Nationalisation et fusion des régimes généraux et spéciaux : ce ne seront plus les syndicats salariés et patronaux qui les gèreront mais l’état.

Le régime général qui traite des retraites par répartition sera maintenu mais financé par l’état. C’est le système adopté par la Nouvelle-Zélande.

 

Solution 2 : Imposition des sociétés sur le bénéfice à 7,5% pour les entreprises agricoles bio, 15% pour les entreprises agricoles non bio, les entreprises qui exportent dans un secteur concurrentiel ou sur leur part d’exportation et à 25 % pour les autres (services, commerces etc).

Rétribution des salariés sous forme de dividendes, primes ou d’intéressement imposables.

Suppression de la contribution des entreprises de 20% instaurée par le gouvernement socialiste sur l’épargne salariale, suppression de tout impôt sur les entreprises (taxe professionnelle, d’apprentissage, de formation) hors impôts locaux.

 

Solution 3 : Moduler la TVA pour lutter contre le travail au noir, favoriser des secteurs sinistrés et encourager l’écologie.

Une TVA à 25% sur les biens matériels autres qu’alimentaires, sur les biens polluants etc

Une TVB  à 15 % sur les services autres que santé et à la personne, la culture, la construction et rénovation. Les produits non bio.

Une TVC à 7,5% pour les services de santé, de première nécessité et à la personne.

Pour tous les aliments bio, tout ce qui touche la réduction de la pollution (énergies vertes, isolations avec matériaux écologiques...).

 

Solution 4 : Progressivité de l’impôt.

Cela fait partie des conditions de justice sociale, or les niches fiscales favorisent les hauts revenus.

Il faut donc une assiette large d’imposition qui soit équitable à 3,25 7,5, 15 et 25 % par tranches.

Les niches fiscales doivent avoir une durée d’existence de 2 à 3 ans maximum avec obligation d’évaluer leur efficacité avant de les reconduire.

Elles doivent être réduites au maximum : à partir du moment où l’imposition est faible, les niches ne servent qu’à orienter les choix de l’état par exemple en favorisant les énergies vertes.

 

Il faut favoriser les créateurs de richesse : les actifs qui créent des sociétés et donc de l’emploi, les riches afin qu’ils dépensent en France plutôt qu’en Belgique en Suisse ou au Luxembourg : si la TVA est à 25 % il faudra plus de consommateurs.

La France a des atouts majeurs pour devenir l’Eldorado des riches et notamment des retraités : climat, service médical, culture etc c’est à dire l’exact opposé de ce qui se passe aujourd’hui.

 

Solution  5 : supprimer l’ISF

Solution 6 : imposition de tous les revenus : immobilier, mobilier, allocations d’assistance, intégrations des aides diverses, primes, stock options.

Solution 7 : suppression de la CSG et la RDS remplacés par la TVA plus lisible.

Solution 8 : aucun frais d’héritage pour les enfants.

Solution 9 : suppression  de quasiment toutes les niches fiscales.

Solution 9 : impôt payé par tous les citoyens

 

 

b) SYNDICALISME ET ORGANISATION DANS L’ENTREPRISE

 

Le syndicalisme en France est trop conservateur, trop « lutte des classes »et pas assez représentatif par conséquent. Il faut réinventer le syndicalisme français en s’inspirant du modèle allemand.

Le syndicalisme salarié en France c’est 8% dans la fonction publique, 5% dans le privé soit une moyenne de 6%... c’est nettement insuffisant pour représenter les salariés et les défendre. Ce chiffre correspond grosso modo aux scores de l’extrême gauche aux élections, de là à penser que les syndiqués sont pour la plupart d’extrême gauche et que rien n’avancera avec eux il n’y a qu’un pas à franchir que nous franchissons sans hésiter.

 

Ni l’état, ni les partis ne doivent financer les syndicats (5 milliards d’euros). Leur financement doit provenir uniquement des cotisations qui seraient fiscalement déductibles.

Modification de la loi Auroux : présence des délégués du personnel et non des délégués syndicaux obligatoires pour les négociations d’entreprises et au conseil d’administration.

Les délégués du personnel syndiqués ou pas doivent être incontournables dans les discussions de branches au sujet du temps de travail et des conventions collectives.

Ils doivent être laïques et apolitiques.

Participation des élus des salariés au conseil d’administration.

Les réunions par branches sont annuelles et fixent les conventions selon le contexte économique puis sur ces bases au sein de chaque entreprise pour favoriser consensus et dialogue social. A cette occasion les primes sont distribuées.

Création d’un syndicat financé par les autres syndicats représentant les chômeurs et les élus des salariés sans étiquettes.

Les heures de disponibilités des syndicalistes restent pris en charge par l’entreprise car cela permet de remonter l’information dans l’entreprise.

 

 

  1. CONDITIONS DE TRAVAIL

 

1er point noir : la rigidité du code du travail

Avec un indice de 52 points la banque mondiale nous classe 180 sur 200 dans les marchés du travail les moins rigides.

 

2ème point noir : complexité du code du travail

10000 articles pour le code du travail français, 54 pour le Code Suisse !

 

3ème point noir : des prud’hommes « amateurs incompétents et partis pris»

 

Le fait de surprotéger un salarié réduit la capacité d’embauche et  le choix du chômage de masse fait pencher la balance du côté de l’employeur pour le salaire, la distribution de primes, dividendes, d’avantages en tout genre (santé, chèques vacances etc) : les salariés méritants sont à peine mieux payés que les moins méritants bien planqués derrière leurs droits acquis…

 

Solution 1 : Un salaire hebdomadaire avec un minimum fixé par l’état.

 

Solution 2 : Un nombre d’heures travaillées hebdomadaires négociées branches par branches.

 

Solution 3 : Annualisation du temps de travail avec un crédit temps si le salarié a travaillé plus ou moins payable en salaire ou en vacance selon le choix de l’entreprise.

 

Solutions 4 : Une prime semestrielle qui tient compte de la présence et de la motivation.

Une prime annuelle selon le résultat de l’entreprise

 

Solutions 5 : Les congés ne sont plus payés en tant que tel par principe mais inclus dans le salaire pour que le salarié n’y perde pas.

 

Solution 6 : Un minimum de congé qui est de 4 semaines.

 

Solution 7 : Le travail autorisé jusqu’à 21H00 et le dimanche matin de 8H à 12H30.

 

Solution 8 : un juge prud’hommal de proximité qui se déplace et tranche rapidement sans idéologie revancharde de lutte des classes, sans préjugés.

 

Solution 9 : Un code du travail simplifié qui tient en 50 articles.

 

Droit du travail : les règles de base

L'ENGAGEMENT

 

Pour tous les contrats informer son salarié par écrit sur les points suivants : le nom des parties, la date du début du contrat,  la fonction, le salaire et la durée hebdomadaire de travail.

 

LE TEMPS D'ESSAI

 

A défaut d’accord écrit contraire, le temps  d’essai [GD1] est d'un mois. Pendant le temps d’essai, chacune des parties peut rompre le contrat en respectant un délai de congé de 7 jours nets.

 

LA DURÉE DU TRAVAIL

 

La Loi prévoit une durée maximum de travail qui varie entre 45 et 50 heures de travail par semaine.

Toutefois, grâce aux conventions collectives de travail, la durée du travail moyenne, est de 40 heures par semaine.

 

LE MONTANT DU SALAIRE

 

Les salaires minimums sont établis par des conventions collectives.

 

LES CONGÉS PAYES

 

Tout salarié a droit au minimum à 4 semaines de vacances par an.

Votre contrat de travail ou une convention collective peut prévoir des dispositions plus favorables. Ainsi, de nombreuses conventions collectives prévoient une 5ème semaine pour tous.

 

LES MODIFICATIONS DU CONTRAT DE TRAVAIL

 

Toute modification d’un point essentiel de votre contrat de travail (salaire, horaire, fonction, durée du travail…) doit requérir votre accord.

Si vous ne souhaitez pas voir votre contrat modifié, vous devez le dire à votre employeur, de préférence par écrit. En cas de refus de modification de votre  contrat de travail, l’employeur pourra, soit maintenir votre contrat aux conditions d’origine, soit rompre votre contrat de travail en respectant le délai de congé.

 

LA RÉSILIATION DU CONTRAT DE TRAVAIL

 

Si vous êtes en CDD, le contrat prend fin à la date prévue, sans qu’il soit nécessaire de donner son congé.

 

Si vous êtes au bénéfice d’un contrat à durée indéterminée, une fois la période d’essai passée, chacune des parties peut mettre un terme au contrat de travail en respectant un délai de congé.

 

Ainsi, le droit du travail prévoit que le délai de congé est d’un mois pour la fin d’un mois lors de la 1ère année de service, de deux mois  pour la fin d’un mois de la 2ème à la 9ème année de service, de trois mois pour la fin d’un mois au-delà.

 

Dans certains cas, l'employeur ne peut pas résilier le contrat de travail :

Pendant une incapacité totale ou partielle de travail suite à une maladie ou un accident et cela durant : 30 jours au cours de la 1ère année de service, 90 jours de la 2ème à la 5ème année,180 jours à partir de la 6ème année.

Pendant toute la grossesse et au cours des 14 semaines qui suivent l'accouchement.

 

d)REDUCTION DU POIDS DE L’ADMINISTRATION

 

L’état doit faire maigrir ses dépenses (voir chapitre consacré à l’organisation politique)

L’état ne peut emprunter plus qu’il ne dépense et endetter les générations futures.

Commencer par définir les compétitivités de chaque administration territoriale pour éviter les doublons.

Modifier le statut de fonctionnaire comme cela s’est fait en Suède : les fonctionnaires peuvent être licenciés et n’ont pas le droit de grève sur leur jour de travail.

Les heures supplémentaires sont comptabilisées comme tout un chacun.

 

e)MECONNAISSANCE DU LIBERALISME ET DES REGLES DU JEU

Cela commence dès l’école : selon un sondage IPSOS… (article en cours de réalisation)

 


 

 

 [GD1]Le temps d’essai doit-il être plafonné ?

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